Un autre soleil trompeur, le succulent « Soleil vert », film américain d’anticipation sorti en 1973. L’intrigue se déroule en l’an 2022, le monde baigne alors dans une étrange lumière jaune, qui a détruit la faune et la flore. Très peu de terres sont encore cultivables et les habitants qui n’ont pas les moyens d’acheter des aliments naturels mangent un aliment de synthèse, le « Soleil vert » (Soylent green), produit par la multinationale « Soylent ». Goûtez à ce soleil, et vous retrouverez le goût des défunts…
2 considérations culinaires:
1) ça ne doit pas être mauvais un vrai mélange de soja et de lentilles…
2) concernant le « goût des défunts » j’ai, par le passé, fait un mémoire de maîtrise d’arts plastiques traitant des espaces de la mort en France. En fin de recherche j’avais proposé des projets de traitement du mort, et réalisé un questionnaire de popularité où l’on devait classer ces projets. Parmi eux il y avait le repas funèbre, où les proches mangeaient le corps pour s’imprégner de sa force, de son esprit. Un service spécial préparait le corps pour faire du repas un acte de réjouissance, opposé à la tristesse du deuil traditionnel. Le mort revivait dans son entourage par absorption.
Sur ce projet, j’avais reçu divers commentaires:
Une employée PTT se disait dégoûtée par l’ensemble. Un cinéaste le jugeait « original mais grotesque ». L’anthropologue et ethnologue Louis-Vincent_Thomas (suivre ce lien) m’écrivait que ce projet « valait quand il s’agissait d’êtres que l’on aimait ou qui nous aimaient. »
Dans le cas d’anthropophagie non consentie le repas est évidemment indigeste…
Ah, tu voulais encore te rapprocher du ciel !
finalement, les nuages ne font que passer,
dans le ciel et dans la vie …
Manuella
Le passage n’est pas simple: tout le ciel image conduit à une porte (en bas à droite) qui semble obstruée par un signe (le V retourné)…
Qui écrit « trompeur » ne s’y laisse pas prendre… Ce n’est donc pas le « beau temps » qui se loge au somment de cette colline. Quel autre temps?
Un autre soleil trompeur, le succulent « Soleil vert », film américain d’anticipation sorti en 1973. L’intrigue se déroule en l’an 2022, le monde baigne alors dans une étrange lumière jaune, qui a détruit la faune et la flore. Très peu de terres sont encore cultivables et les habitants qui n’ont pas les moyens d’acheter des aliments naturels mangent un aliment de synthèse, le « Soleil vert » (Soylent green), produit par la multinationale « Soylent ». Goûtez à ce soleil, et vous retrouverez le goût des défunts…
Bonjour Macfly!
2 considérations culinaires:
1) ça ne doit pas être mauvais un
vrai
mélange de soja et de lentilles…2) concernant le « goût des défunts » j’ai, par le passé, fait un mémoire de maîtrise d’arts plastiques traitant des espaces de la mort en France. En fin de recherche j’avais proposé des projets de traitement du mort, et réalisé un questionnaire de popularité où l’on devait classer ces projets. Parmi eux il y avait le repas funèbre, où les proches mangeaient le corps pour s’imprégner de sa force, de son esprit. Un service spécial préparait le corps pour faire du repas un acte de réjouissance, opposé à la tristesse du deuil traditionnel. Le mort revivait dans son entourage par absorption.
Sur ce projet, j’avais reçu divers commentaires:
Une employée PTT se disait dégoûtée par l’ensemble. Un cinéaste le jugeait « original mais grotesque ». L’anthropologue et ethnologue Louis-Vincent_Thomas (suivre ce lien) m’écrivait que ce projet « valait quand il s’agissait d’êtres que l’on aimait ou qui nous aimaient. »
Dans le cas d’anthropophagie non consentie le repas est évidemment indigeste…
Ah, soleil vert, quelle horreur ce film m’a angoissée
ici ça me rappelle » l’arbre en hiver »