2 réflexions sur « 036 »

  1. « Au voleur, au voleur, à l’assassin, au meurtrier. Justice, juste Ciel. Je suis perdu, je suis assassiné, on m’a coupé la gorge, on m’a dérobé mon argent. Qui peut-ce être ? Qu’est-il devenu ? Où est-il ? où se cache-t-il ? Que ferai-je pour le trouver ? Où courir ? Où ne pas courir ? N’est-il point là ? N’est-il point ici ? Qui est-ce ? Arrête. Rends-moi mon argent, coquin… (Il se prend lui-même le bras.) Ah, c’est moi. Mon esprit est troublé, et j’ignore où je suis, qui je suis, et ce que je fais. Hélas, mon pauvre argent, mon pauvre argent, mon cher ami, on m’a privé de toi; et puisque tu m’es enlevé, j’ai perdu mon support, ma consolation, ma joie, tout est fini pour moi, et je n’ai plus que faire au monde. Sans toi, il m’est impossible de vivre. C’en est fait, je n’en puis plus, je me meurs, je suis mort, je suis enterré.
    (Molère – L »‘avare)
    Et s’il s’agissait de nitrate d’argent ?

    1. euh oui… il faudrait mettre à jour et ce serait moins poétique (le nitrate donne de l’argent métallique au contact de la lumière, donc l’image, laquelle reste latente s’il n’y a pas développement) . En photo numérique ça semble délicat de dire ce qu’est l’équivalent. Je te soumets la question !

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